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MATÉRIEL ET PRISE DE VUE (page 2) |
Choisir un boîtier numérique... tout un programme. Voici néanmoins quelques indications, sachant que le web est plein de sites très complets sur le sujet
Reflex numériques : Différentes gammes
Globalement, les fabricants proposent 3 gammes de produit, qu'ils distinguent par la nature de l'utilisateur :
- Les boîtiers "grand public" (Nikon D3000 ou Canon 450D, par exemple) : Un peu moins riches en réglages que ceux des gammes supérieures, pourvus d'un obturateur moins performant au niveau des plages de vitesses, ils offrent néanmoins beaucoup de possibilités.
- Les boîtiers "expert" (Canon 5D - Nikon D90)) : Obturateurs plus performants, réglages et paramétrages très nombreux, ils offrent en général (mais pas toujours) une définition supérieure aux précédents. Leurs autofocus sont rapides et précis, et ils permettent de travailler en mauvaise lumière, grâce à une sensibilité qui peut aller jusqu'à 3200 ISO. Leur structure est souvent métallique (magnésium ou autres), ils sont donc aussi plus robustes.
- Les boîtiers "pro" (Canon 1D ou Nikon D3X) : Permettent de photographier à cadence ultrarapide, tous les paramètres (sensibilité, plage de vitesse) sont poussés au maximum, et leurs calculateurs d'exposition sont très sophistiqués. Le corps de ces boîtiers est métallique, et ils sont tropicalisés, c'est à dire que les commandes et les couvercles d'accès sont munis de joints, pour protéger l'appareil en cas de pluie.
Alors ? Dans les grandes marques, tous ces appareils sont capables d'excellentes performances, le choix est donc affaire de budget ET de compétence, sachant que, si les boîtiers "expert" représentent un bon rapport qualité prix, les modèles grand public sont suffisants pour l'immense majorité des photographes amateurs, qui travaillent presque toujours en mode automatique et ne les utiliseront jamais à 100% de leurs possibilités. Quant aux modèles "pro"... Il faut être pro, ou très riche pour se les offrir, ils sont tout simplement hors de prix !
Et les objectifs ? Le choix est pléthorique, un site entier serait nécessaire pour une approche fine du problème. Pour rester dans les généralités, voici quelques remarques :
Objectifs fixes ou zooms ?
Les zooms ont tellement progressé en terme de qualité d'image que les objectifs fixes ne s'imposent plus, sauf, peut-être, chez les pros. De plus, 2 zooms = 6 ou 7 objectifs fixes, le gain de poids est évident, idem pour la dépense. Inconvénient : Les zooms sont moins lumineux et plus lourds que les modèles fixes. Les sensibilités élevées que proposent les appareils numériques permettent de pallier en partie au problème. L'idéal est de posséder 2 zooms, couvrant les focales de 20 à 200 mm, en résistant à la tentation d'acquérir un zoom d'amplitude trop importante, car la qualité optique de ces derniers est nécessairement moins bonne.
Objectifs de marque, ou génériques ?
Là encore, question de budget. Si vous le pouvez, tapez dans les objectifs de marque, mais, à mon avis, les objectifs franchement mauvais, génériques ou de marques, sont devenus rares, et pour peu que l'on navigue un peu sur la toile, on ne risque guère de faire de grosse bêtise. Si possible, investir dans les nouvelles générations d'objectifs stabilisés : Ils permettent de diminuer sérieusement le risque de flou en mauvaise lumière.
Je vais arrêter là ces considérations sur le matériel, en rappelant ma devise dans ce domaine : Le meilleur appareil du monde ne transformera pas un photographe médiocre en génie... Autrement dit, acheter un appareil adapté à ses capacités... présentes ou à venir !
